Ils ont combattu ensemble Ben Ali. Le premier est devenu président de la république et le second est resté là où il a toujours été : dans l’opposition. Que peuvent se dire aujourd’hui Moncef Marzouki et Hamma Hammami ?
Le communiqué de la présidence de la république à propos de l’entretien, mardi, au Palais de Carthage, entre le président de la république et le secrétaire général du Parti des ouvriers communistes de Tunisie (Poct), est resté très évasif et général.
L’entretien a porté sur «la situation dans le pays, les principales questions de l’heure, notamment la rédaction de la Constitution ainsi que le parachèvement du processus de transition démocratique et la réalisation des attentes des régions défavorisées», indique le communiqué.
Hamma Hammami, a indiqué, pour sa part, avoir évoqué avec le président Marzouki «la vision et les programmes de son parti, portant notamment sur la rédaction de la Constitution, la résolution des conflits sociaux, la protection des libertés individuelles et la lutte contre la hausse des prix», ajoute le communiqué.
Le secrétaire général du Poct a également mis l’accent sur la nécessité de réviser en profondeur le système fiscal, d’imposer une taxe spéciale sur les grandes fortunes, de suspendre pendant 3 ans le règlement de la dette et d’accélérer la récupération des biens et avoirs spoliés par l’ex-clan au pouvoir aujourd’hui en fuite à l’étranger.
I. B. (avec Tap).