L’affaire du profanateur du Coran à Ben Guerdane a été transférée devant un nouveau tribunal dont on n’a pas précisé le lieu, annonce l’agence Tap. Mais les motivations de l’auteur présumé restent mystérieuses.
Le tribunal de Ben Guerdane n’a pas pu statuer vendredi sur l’affaire de la profanation du Coran et de la mosquée de Ben Guerdane, a indiqué un représentant du comité de protection des mosquées de Ben Guerdane. «Il s’agit d’une procédure peu courante mais possible en vertu du code des procédures pénales», a-t-il dit.
Cette affaire reste cependant assez mystérieuse et ses tenants et aboutissants difficiles à cerner. Une vidéo diffusée via les réseaux sociaux montre un «interrogatoire» pour le moins étrange de l’auteur de la profanation. Dans cet interrogatoire, bizarrement mené par des activistes islamistes, en l’absence d’autorité policières et/ou judiciaires, le présumé coupable affirme être un homosexuel et sympathisant d’un mouvement moderniste, qu’il estime être le mieux à même de lui permettre d’épouser un homme (sic !).
Une véritable histoire à dormir debout et qui sent la manipulation médiatique à mille lieux.
Il va falloir que la justice fasse la lumière sur les dessous de cette affaire, dont une certaine partie politique – les islamistes pour ne rien cacher – s’émeut exagérément, tant les véritables motivations du présumé coupable et ses facultés mentales posent énormément de questions.
Imed Bahri