Les hommes d’affaires tunisiens sont disposés à prendre en charge les soins médicaux en clinique d’un certain nombre de blessés de la révolution.


Cet engagement a été exprimé, vendredi matin, par un membre du bureau de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica, syndicat patronal) au chargé de communication du ministère des Droits de l’homme et de la Justice transitionnelle, Chakib Derouiche, qui l’a annoncé sur la radio Shems FM, au cours de son émission ‘‘Alech et kifech’’, consacrée à ce sujet.

S’il a tardé quelque peu, puisqu’il intervient 15 mois après la chute de Ben Ali, ce geste est attendu. Au moment où des pays étrangers (Allemagne, Qatar, Turquie), ont commencé à prendre en charge les frais des soins d’un nombre de blessés de la révolution, les patrons ne pouvaient rester longtemps les bras croisés face aux souffrances de ces dizaines de jeunes blessés lors des évènements de décembre 2010 et janvier 2011. Il vaut mieux tard que jamais.

I. B.