63 migrants sont morts il y a un an en Méditerranée: l’armée française mise en cause pour non-assistance à personne en danger et poursuivie en justice par des Ong internationales.
Un an après la mort de 63 migrants dans un bateau au large de la Libye, des survivants, avec le soutien d’une coalition d’Ong ont déposé, mercredi, auprès du Procureur de la République du Tribunal de grande instance de Paris, une plainte mettant en cause l’armée française pour non assistance à personne en danger.
Trois Ong internationale, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (Fidh), le Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti),
et Migreurop donnent une conférence de presse, mercredi 11 avril, dans les locaux de la Fidh, à Paris.
La conférence sera donnée en présence de Stéphane Maugendre, président de Gisti, Patrick Baudouin, président d’honneur de la Fidh, Jacques Montacié (Ligue des droits de l’homme, France), Charles Heller (chercheur à Goldsmiths, University of London), et Père Mussie Zerai (président de l’Agenzia Habeshia).
La conférence sera l’occasion de revenir en détails sur les événements de ce périple cauchemardesque et d’expliquer pourquoi la coalition d’Ong estime que certains militaires français devraient en l’espèce voir leur responsabilité pénale engagée.
Source: communiqué.