C’est une revendication de la société civile et une recommandation des partenaires de la Tunisie, notamment l’Union européenne et la Banque Mondiale: mettre l’administration tunisienne à l’heure du gouvernement ouvert.
En mettant les données publiques à la portée de tout citoyen, l’OpenGov barre la route au retour de la dictature, qui se fonde sur l’opacité, la culture du secret et la généralisation de la corruption.
C’est dans le cadre de cette orientation que la présidence du gouvernement a appelé, samedi, l’ensemble des services publics de l’Etat, les collectivités locales ainsi que les institutions et les entreprises publiques à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la mise en œuvre de sa stratégie relative à la consécration de la transparence et des principes de la bonne gouvernance et de la lutte contre les causes de la corruption.
En vertu d’une circulaire rendue publique, samedi, sur proposition du ministre chargé de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, la présidence du gouvernement a décidé comme suit:
- créer une cellule pour la bonne gouvernance au sein des structures publiques. Confiée à un cadre, cette cellule sera l’interlocuteur unique des services du ministre auprès du ministre du gouvernement chargé de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption;
- remettre tous les dossiers de corruption et leur avancement ainsi que les décisions prises et celles qui ne sont pas encore entrées en vigueur aux services du ministre chargé de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption;
- permettre un accès direct ou via le site Web du public aux informations, données, statistiques, décisions, dépenses, programmes ainsi qu’aux rapports annuels sur la structure administrative concernée, conformément à la législation en vigueur;
- appeler les structures publiques qui n’ont pas encore un site WEB à lancer des sites électroniques conformément aux normes.
I. B. (avec Tap).