Les dénonciations des agressions de les forces de l’ordre contre les manifestants, lundi, à l’avenue Bourguiba et les rues avoisinantes, se poursuivent, émanant des partis et composantes de la société civile.
Ces derniers appellent à la libération immédiate des manifestants arrêtés, tout en affirmant leur rejet catégorique de toute atteinte à la liberté d’expression, aux droits de l’homme ainsi qu’au droit à manifester pacifiquement.
Le Forum démocratique pour le travail et les libertés (Fdtl ou Ettakatol), dont le fondateur et dirigeant n’est autre que Mustapha Ben Jaâfar, le président de l’Assemblée nationale constituante (Anc) et membre de la coalition gouvernementale (avec Ennahdha et le Congrès pour la République), a dénoncé l’agression des manifestants au niveau de l’avenue Habib Bourguiba, s’étonnant de la poursuite de la répression au niveau de l’avenue Mohamed V et d’autres artères de la capitale qui ne sont pas concernées par la décision de l’interdiction émise par le ministère de l’Intérieur.
Le Fdtl a appelé, d’autre part, à la révision de la décision relative à l’interdiction de manifester pacifiquement au niveau de l’avenue Habib Bourguiba, à la fixation d’un délai pour cette décision et à l’instauration d’un dialogue immédiat avec les composantes de la société civile pour éviter toute forme de violence, appelant à ouvrir une enquête sur les violations commises afin d’identifier les éléments suspects qui ont participé à l’agression des manifestants.
I. B. (avec Tap).