Dans un communiqué rendu public mardi, la centrale ouvrière a donné rendez-vous le 1er mai pour une méga manifestation à l’avenue Habib Bourguiba. Faut-il y venir avec un bouquet de jasmin?


Le bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt, principal syndicat ouvrier) s’est réuni mardi et dénoncé les violences commises, lundi, par la police, qui a fait plusieurs blessés parmi des manifestants venus commémorer la fête des Martyrs. Ces pratiques rappellent celles de l’ancien régime et de sa milice, affirment les syndicalistes.

L’Ugtt a, par ailleurs, demandé l’ouverture d’une enquête indépendante afin d’identifier les éléments qui ont tabassé les manifestants.

Le même communiqué ajoute que «l’Ugtt dénonce fermement l’interdiction de manifester surtout dans cette avenue devenue un symbole de la liberté» et appelle «le ministère de l’Intérieur de revenir sur sa décision et d’ouvrir le dialogue national sur les libertés individuelles et collective afin de protéger les principes de la révolution.» Elle appelle, enfin, les acteurs de la société civile à venir nombreux le 1er mai  pour célébrer la fête du Travail.

Z. A.