La ville berceau de la révolution tunisienne a observé, mercredi, une grève générale. Une marche a aussi traversé la ville pour protester contre le gouvernement.
En ce mercredi, la plupart des établissements publics et institutions bancaires ont suspendu leurs activités dans toute la ville. Les cours ont également été suspendus dans les différents établissements scolaires.
Cette action s’inscrit dans la grève générale décrétée, dans le gouvernorat, pour protester contre «la marginalisation, l’exclusion et le laxisme du gouvernement dans la satisfaction des revendications des habitants de la région».
Une manifestation a également eu lieu devant le siège de l’Union régionale du travail pour revendiquer l’emploi des jeunes, le développement régional et la poursuite des agresseurs des manifestants, le 9 avril, à l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis, à l’occasion de la fête des martyrs. Des représentants des partis et de la société civile, ainsi que des syndicalistes ont pris part à cette marche pacifique.
Les manifestants ont également dénoncé l’agression, place des droits de l’homme à Tunis, des participants à la marche des chômeurs de Sidi Bouzid à Tunis, et ont condamné l’interdiction de manifester à l’avenue Habib Bourguiba, symbole de la chute de la dictature, qui a été décrété par le ministère de l’intérieur le 28 mars dernier. Et ont appelé à son annulation.
I. B.