Lors de sa visite, dimanche, au quartier Al Mallaha à Rades, Maya Jeribi a été agressée verbalement par des personnes qui l’ont empêchée d’effectuer sa visite.
Les agresseurs, qui seraient proches d’Ennahdha, ont reproché à la toute nouvelle secrétaire générale du Parti républicain, d’empêcher le gouvernement de travailler.
Samedi, les forces de l’ordre ont dispersé par des bombes de gaz lacrymogènes des sit-ineurs à la Cité Al Mallaha de Radès. Elles ont quadrillé le quartier et défoncé des maisons pour arrêter une quarantaine de manifestants qui protestaient contre des recrutements douteux au port de Radès.
Dimanche, Maya Jeribi (qui représente la région à l’Assemblée constituante) s’est rendue sur place pour s’enquérir sur les violences et les arrestations des manifestants et elle a entendu ce qu’elle n’a jamais imaginé entendre, dit-elle sur les ondes d’une radio privée. Et d’ajouter que dès son arrivée, l’alerte a été donnée et elle a été surprise de voir une foule de jeunes venir en sa direction en l’insultant et la traitant de tous les noms.
«A ne pas imaginer les gros mots que j’ai entendus. On le sait, ces gens-là travaillent pour le compte de certains partis et ils étaient très en colère contre moi. Mais ceci n’est pas grave. Ce qui est grave, c’est la violence extrême de la police sur des habitants de la cité dont plusieurs qui n’ont rien à voir avec la manifestation. Je demande tout simplement la libération de ces gens. Je m’adresse au ministre de l’Intérieur et au gouvernement. Car, ce qui se passe est très grave», a-t-elle déclaré.
La secrétaire générale du Parti républicain était dans tous ses états. Car, la ville de Radès est aussi son fief et sa ville d’adoption où elle a passé le plus clair de sa vie.
La manifestation de Radès a été organisée pour protester contre des recrutements récents au Port de Rades par des personnes proches du parti Ennahdha. Ceci explique-t-il cela…
Z. A.