C’est le ministre des Affaires religieuses qui l’affirme, soulignant que les droits des minorités religieuses sont garantis sur la base du principe de citoyenneté qui consacre l’égalité de tous dans les droits et les devoirs.


Noureddine El Khademi, qui présentait, vendredi, lors d’une conférence de presse à Tunis, le bilan des activités de son ministère après les 100 premiers jours du gouvernement, fait ici allusion aux agressions commises récemment contre des institutions religieuses chrétiennes et juives et aux appels au meurtre des juifs lancés à plusieurs reprises par des éléments salafistes lors de manifestations publiques.

Reste que les assurances du gouvernement doivent être suivies de mesures assez dissuasives pour mettre fin à l’activisme anti-juif et antichrétien de certains fondamentalistes religieux de la mouvance salafiste.

La traduction devant la justice de ces éléments et des sanctions fermes à leur encontre pourraient aider à mettre fin aux phénomènes d’intolérance religieuse qui nuisent gravement à la réputation de la Tunisie, un pays qui s’est illustré, en 3.000 ans d’histoire, par l’ouverture et la tolérance de sa population.

I. B.