15 officiers du corps des prisons et de la rééducation ont été mis à la retraite forcée, à partir du 20 avril. Parmi eux, un colonel major et plusieurs lieutenants colonels.


Selon l’agence Tap, qui a publié cette information, citant des sources informées, cette décision a été prise par le ministre de la Justice Noureddine Bhiri. Elle intervient quelques jours après une série de visites effectuées par M. Bhiri à nombre d’établissements pénitentiaires dont les prisons de Borj El-Amri, de Mornag, d’Ennadhour.

Au cours de ces visites, le ministre, qui était accompagné de représentants des médias, a décelé plusieurs insuffisances dans certains établissements pénitentiaires en termes d’organisation, d’équipements et de conditions de détention, en plus de la médiocrité du rendement des directeurs de ces prisons.

Faut-il comprendre, après ces explications, que les officiers mis à la retraite n’avaient pas d’antécédents dans les opérations de torture et de maltraitance des prisonniers sous Ben Ali.

I. B. (avec Tap).