Le chef de la diplomatie iranienne sera à Tunis, lundi et mardi. Téhéran s’inquiète de la nouvelle proximité tunisienne avec les pays du Golfe et de l’activisme de Tunis dans le front anti-Bachar.
Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran Ali Akbar Salehi, effectuera une visite de travail en Tunisie, les 23 et 24 avril, à la tête d’une importante délégation.
«La visite sera l’occasion d’examiner les moyens de consolider les relations bilatérales et de se concerter sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun», indique, samedi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Cette visite intervient à un moment où les relations entre la Tunisie et le Qatar (et tous les autres pays du Conseil de coopération du Golfe) se renforcent sur tous les plans. Ce qui n’est pas pour plaire aux Iraniens. Pas plus que l’activisme diplomatique tunisien contre le régime de Bachar El Assad, principal allié de l’Iran dans le monde arabe.
Le prosélytisme chiite en Tunisie, qui a connu un regain de dynamisme, profitant du climat de liberté dans le pays, sera un autre sujet de discussion, ainsi sans doute que la coopération économique, sachant que l’Iran est l’un des clients importants de l’industrie tunisienne des phosphates et engrais chimiques et que la Tunisie esp ère développer les touristiques iraniens.
Imed Bahri