Dr Lamia Kallel, la fille Abdallah Kallel dénonce fermement la rumeur de possession et de confiscation de 700 hectares à Kasserine au nom de son père.
Dans un communiqué dont Kapitalis a reçu copie, Mme Kallel dément ce qu’elle appelle «une rumeur circule depuis quelques heures sur le net concernant la possession imaginaire» de son père Abdallah Kallel, ex-ministre de l’Intérieur et ex-président de la chambre des conseillers, sous Ben Ali, actuellement en détention pour des affaires en cours, de 700 hectares à Kasserine.
«C’est le journal ‘‘Assabah’’ qui a rapporté cet intox en se référant à des ‘‘sources spéciales’’», lit-on dans le communiqué. Qui ajoute: «Le journal avait précisé que mon père avait illégalement acquis ces 700 hectares en 1997 et que ces terres ont été confisquées par l’Etat le 28 avril 2012. Nous tenons à affirmer que notre père n’est en aucune manière propriétaire de terre ou de quoi que se soit à Kasserine et n’a aucun lien directe ou indirecte avec l’histoire rapportée par ‘‘Assabah’’.» Mme Kallel précise, par ailleurs que «les enfants Kallel défient les sources du journal et n’hésiteront pas à les traduire devant le tribunal devant la gravité de cette rumeur qui touche à l’honneur de toute la famille.» Tout en dénonçant, par ailleurs, ce qu’ils appellent une «manipulation médiatique complètement infondée», les enfants de l’ex-proche collaborateur de Ben Ali, souligne «l’intégrité financière» de leur père, à leurs yeux, «irréprochable».
«Abdallah Kallel est connu pour avoir résisté aux tentatives de corruption aussi bien à l’ère Bourguibienne que sous Ben Ali», disent ses enfants, qui profitent de ce démenti pour «informer l’opinion publique du résultat récent de l’expertise financière, accomplie sur plusieurs mois, par un comité d’expert désigné par le juge d’instruction et qui a décortiqué les comptes bancaires de notre père. Il s’est clairement avéré qu’il n’existe aucun millime, nous entendons bien 0 millime, dans le compte de notre père dont l’origine était suspecte ou inconnue.»
I. B.