Le calme est revenu, mardi après-midi, à Tabii, dans la ville de Ben Guerdane, après les violents affrontements entre deux «ârouches» (clans familiaux), de Touazine et Rebayaa.
Des maisons et des locaux de commerces ont été incendiés, avant le renforcement de la sécurité et l’intervention des sages des deux en conflit pour arrêter les violences.
Une personne a été atteinte par balle à la jambe et a dû être amputée à l’hôpital de Sfax.
Les affrontements ont éclaté après l’annonce, mardi matin, de la nouvelle à ses proches.
Les femmes et les enfants des Rebayaa ont du être évacués vers une école sous surveillance de la garde nationale, qui a essuyé des jets de pierres et a vu deux de ses véhicules endommagés.
Un grand nombre d’agents de sécurité se sont interposés entre les deux ârouches pour éviter de nouveaux affrontements.
A l’origine du conflit, le remplacement d’un imam de l’une des mosquées dans cette zone, la semaine dernière, qui a provoqué des protestations entre deux groupes et dégénéré en affrontements.
Mais que fait donc le ministère des Affaires religieuses, qui voit ainsi certains lieux de culte échapper à son contrôle et devenir l’objet de querelle entre des citoyens?
I. B. (avec Tap).