Un membre du gouvernement admet que l’absence de la sécurité dans certaines régions de l’intérieur est due au «manque de moyens dans ces régions et à une mobilisation policière plus importante».


Répondant aux interrogations des constituants sur le programme du gouvernement et la loi de finances complémentaire, Said Mechichi, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la réforme, a expliqué que «les difficultés d’intervention des unités sécuritaires dans certaines régions sont dues en grande partie à la montée de la tension, à la recrudescence des sit-in et des mouvements de protestation anarchiques qui ont dispersé les efforts de la police».

M. Mechichi a rappelé les agressions commises contre les locaux de police qui ont entraîné les saccages de près de 30% des équipements, ainsi que «les attaques contre les agents de police les empêchant d’accomplir leur mission».

S’agissant des agressions commises contre des biens publics et dans des zones vertes, ainsi que de la prolifération du phénomène d’étalage anarchique, le responsable a souligné la parution de plusieurs arrêtés visant à mettre fin à ces faits.

I. B. (avec Tap).