Un décret promulgué par le président de la république provisoire Moncef Marzouki prolonge l’état d’urgence jusqu’au 31 juillet sur tout le territoire tunisien, où la situation sécuritaire reste volatile…


La promulgation de l’état d’urgence Cette décision indique que la situation sécuritaire dans le pays, si elle s’est quelque peu améliorée, reste encore sujette à des accès de tension, ici et là, alimentés par les mouvements sociaux, mais aussi par la recrudescence de la criminalité, conséquence de la fuite des prisons, au lendemain de la révolution du 14 janvier 2011, de dizaines de milliers de délinquants, ainsi que de l’affaiblissement des services de l’Etat, appelés à intervenir partout à la fois, et notamment pour sécuriser les frontières où sévissent les contrebandiers.

«Le décret présidentiel énonce que l’état d’urgence est prolongé du 1er mai au 31 juillet 2012, et a été décidé après concertations avec le président de l’Assemblée nationale constituante (Anc) et le chef du gouvernement», a ainsi précisé, dans une déclaration, vendredi, le porte-parole de la présidence de la République.

L’état d’urgence a été décrété le 14 janvier 2011 et prolongé sine die à partir du 1er août 2011, en vertu de l’arrêté n°2011-999 en date du 21 juillet 2011.

La dernière prolongation en date a été décrétée le 31 mars 2012 pour une période d’un mois.

I. B.