Mauvaise nouvelle pour le président Moncef Marzouki: les employés et les agents de la présidence de la république observent, lundi et mardi, une grève pour des revendications professionnelles et matérielles.
Cette grève prévue par les agents et employés de la présidence de la république constitue une première en son genre en Tunisie.
Les grévistes ont fait part de leurs revendications à leurs supérieurs mais ils n’ont pas eu de réponse, précise Habib Jarjir, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), chargé de la gestion et des finances.
M. Jarjir a précisé à l’agence Tap que le bureau de la présidence de la république a refusé d’écouter les revendications concernant l’augmentation de la prime spéciale et la généralisation de l’attribution de la prime des missions spéciales dont profitaient 7 personnes uniquement au cours de la période du président déchu.
Il a rappelé qu’au cours de la semaine écoulée, il a été convenu avec le chef du cabinet présidentiel, Imed Daimi, d’élaborer un statut de base pour les employés et agents de la présidence de la république, manifestant son étonnement de la position de l’inspection du travail relevant du ministère des Affaires sociales qui n’a pas organisé une séance de conciliation entre les représentants de l’Ugtt et ceux de l’administration de la présidence de la république.
I. B. (avec Tap).