La police, toutes unités confondues, a décidé de porter le brassard noir, à partir d’aujourd’hui, et d’observer un sit-in d’une heure pendant 3 jours dans leur lieu de travail.
Cette décision a été prise suite aux agressions répétées sur le corps de la police et en réaction à l’appel du Syndicat national des forces de la sécurité intérieure, qui réclame de la protection des forces de sécurité dans l’exercice de leur mission.
Pour exprimer son mécontentement pour le manque de réactivité de la tutelle vis-à-vis de leurs revendications, les forces de sécurité ont décidé de passer à l’action. Première étape: le port du brassard noir en signe de deuil pour le décès de certains de leurs collègues et un sit-in d’une heure (de 10 à 11 heures) dans tous les lieux du travail et sans nuire au bon déroulement de la sécurité dans tout le pays. Et si le ministre de l’Intérieur ne réagit pas, la police, selon une source syndicale, va passer à la grève générale dans tout le pays. Car, disent-ils, plusieurs fonctionnaires sont souvent une cible facile pour les délinquants et le corps de la police a perdu plusieurs de ses hommes.
Le Syndicat national des forces de la sécurité intérieure est indigné par le comportement passif du ministre de tutelle qui n’a pas réagi au meurtre de l’agent Jalloul Issaoui et n’a pas fait le geste de se déplacer à Bouhajla pour assister à l’inhumation du défunt, considérant que la mort du fonctionnaire est un simple accident de la route.
Z. A.