Une source sécuritaire responsable au gouvernorat de Ben Arous a démenti que des affrontements aient eu lieu entre un groupe armé et des forces de la sécurité dans la ville d’Ezzahra, banlieue-sud de Tunis.


Des réseaux sociaux, relayés par des journaux électroniques, souvent prompts à faire feu de tout bois, ont parlé d’affrontements entre des salafistes armés et les forces de l’ordre à Ezzahra. On avait aussi évoqué des mouvements de troupes et des renforts dépêchés dans la région. C’était pour le moins exagéré… Et pour cause: selon la source sécuritaire citée par l’agence Tap, il s’agirait, plutôt, de «l’agression d’agents de la garde nationale par un groupe probablement de tendance salafiste».

Ce groupe, armé de bâtons, a bloqué la route devant la patrouille sécuritaire au niveau du tunnel d’Ezzahra et a détruit leur véhicule.

Les agents de la sécurité n’ont pas réagi, a affirmé la même source, démentant ainsi le déclenchement d’affrontements avec les agresseurs, l’échange de coups de feu ou l’existence de victimes.

Le responsable a ajouté que le ministère public au tribunal de première instance de Ben Arous a été informé de cet incident et qu’il prendra les mesures judiciaires appropriées.

Selon des données recueillies par l’agence Tap, l’agression de la patrouille sécuritaire par le groupe salafiste fait suite à une confusion autour de l’arrestation d’un jeune salafiste au district de la garde nationale d’Ezzahra, information formellement démentie par la source sécuritaire.

I. B. (avec Tap).