Houcine Triki, le doyen des militants nationalistes tunisiens et maghrébins, est décédé, samedi, en Argentine, à l’âge de 97 ans.


Omar Triki, fils du défunt, a indiqué à l’agence Tap que son père a trouvé la mort à la suite d’un accident de la route, alors qu’il sortait de la mosquée après la prière du vendredi.

Originaire de la ville de Monastir, feu Houcine Triki était l’un des principaux militants de la première génération du mouvement de lutte nationale. En 1938, il avait milité au sein du Parti libre destourien (Pld). Il avait été emprisonné et condamné à deux reprises à la peine capitale: la première, par les autorités coloniales, pour connivence avec les forces de l’axe au cours de la deuxième guerre mondiale et la deuxième, après l’indépendance, par le premier gouvernement de l’indépendance, pour soutien au leader Salah Ben Youssef.

Houcine Triki, qui a eu un parcours militant, riche et exceptionnel, figure parmi les figures historiques des mouvements nationaux au Maghreb.

Il était membre du bureau du Maghreb arabe aux côtés de Habib Bourguiba, Habib Thameur et Abdelkarim Khattabi et avait milité pour la révolution algérienne.

Feu Houcine Triki avait également joué un rôle diplomatique important dans les pays de l’Amérique Latine pour plaider la cause du Maghreb arabe et a éfendu ardemment la cause palestinienne, notamment lorsqu’il était représentant de la Ligue des Etats arabes en Argentine.

Source: Tap.