Une épidémie de cancers et autres maladies foudroyantes atteignent les chefs d'Etat anti-impérialistes en Amérique Latine, et ailleurs. Hasard ou assassinats politiques camouflés?
Par Rashid Sherif*
Lire la suite : Chavez, héros & martyr ou le cancer induit comme arme de guerre
Le «mercato politique» se poursuit pour Silm Riahi, président du Club Africain et leader de l'Union patriotique libre (UPL), qui a annoncé, lors d'une conférence de presse, jeudi à Tunis, la fusion avec 7 autres partis centristes modérés.
Par Yûsra N. M'hiri
M. Riahi, revigoré par les récentes victoires de son Club Africain, était entouré notamment de Salah Chouaïb (un ancien d'Ettakatol très porté sur la transhumance politique), Ameur Jeridi et d'autres figures politiques moins connus de la scène politique.
L'UPL fusionne avec 7 partis
Slim Riahi commence par énumérer les 7 partis qui ont décidé de fusionner l'UPL: le Mouvement Citoyenneté, le Parti libéral tunisien, le Parti de l'alternative Démocratique, le Parti de la Citoyenneté et de la Justice, La Troisième Voie, la Voix de la Volonté et le Parti de la gauche moderne... Un assemblage assez hétéroclite dont l'identité politique restera à définir.
Cette fusion vise à fonder un parti centriste et modéré (un autre?), qui ambitionne de répondre aux besoins du peuple et de lui proposer des solutions alternatives à ses problèmes, que le gouvernement actuel s'est montré incapable d'apporter.
«Le peuple a essentiellement besoin d'une stabilité économique», annonce d'emblée Slim Riahi, qui considère l'économie comme le pilier de la réussite. «Nous ne chercherons pas à prendre la place des leaders, mais chacun d'entre nous travaillera dans son domaine, sa spécialité, dans le seul but d'accompagner le peuple et d'améliorer son niveau de vie et sa satisfaction personnelle», explique l'homme d'affaires.
Salah Chouaib annoncera au micro avec fierté et une note populiste: «Echaâb yourid, wâam Salah, inchallah yastajib» (Le peuple impose et l'oncle Salah dispose).
Slim Riahi (UPL).
Se démarquer par des actions concrètes
M. Jeridi, président du mouvement Citoyenneté, se déclare de tendance «sociale et libérale» et souhaite contribuer à garantir la stabilité sociale, le développement rationnel, la liberté et la dignité.
Le mouvement Citoyenneté défend les thèmes de la souveraineté du peuple et de la primauté de la loi, de la citoyenneté et de la bonne gouvernance, ainsi que le régime mixte, parlementaire et présidentiel, qui veille à la séparation de la religion et de la politique.
Pour M. Jeridi, la fusion avec l'UPL est «une opportunité pour la Tunisie», car, dans l'état actuel, aucune assise idéale n'émerge et le gouvernement ne propose aucune action palpable et réaliste. Et L'UPL, selon lui, est la seule capable de se démarquer par des propositions concrètes pouvant améliorer la situation du pays.
Les autres intervenants ne s'attarderont pas sur les détails du programme de la nouvelle formation (en a-t-elle d'ailleurs?) ni sur les actions qu'elle va mettre en place. Ils promettent de rester pragmatiques et de ne pas se lancer dans de vagues promesses qui risquent de ne pas être tenues.
A ce sujet, Slim Riahi intervient pour donner, comme exemples, la rédaction de la constitution qui devait être réalisée en une année et qui, seize mois après, reste encore inachevée. Mais aussi la date des prochaines élections, qui a été modifiée maintes fois par la «troïka», sans qu'on soit encore en mesure de désigner une date définitive. Selon lui, ces élections ne pourraient pas avoir lieu avant juin 2014, date déjà annoncée la veille par l'association «La Boussole», qui a surveillé à la loupe l'activité de l'Assemblée constituante, avec ses lenteurs, ses dysfonctionnements et ses ratés de toutes sortes.
«Un travail sérieux sera mis en place», promet M. Riahi, car, ajoute-t-il, «au-delà des slogans, l'UPL souhaite mettre en œuvre de vraies actions bénéficiant au peuple, à travers des programmes clairs et réalisables.»
Tout en annonçant que 5 autres partis se joindront bientôt à l'UPL, M. Riahi souligne l'engagement de son parti à réaliser les objectifs suivants: «la sécurité, la persévérance et la vie digne», a-t-il dit.
Ameur Jeridi (mouvement de la Citoyenneté).
«Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es»
Le parti émet un fort souhait d'avoir mis en place un plan d'urgence pour rétablir la stabilité politico-économique en Tunisie. Ce sera l'un des thèmes des prochaines conférences de presse de l'UPL, qui permettront de mettre en exergue ses différents programmes et leur état d'avancement.
«Ne vous étonnez pas si vous voyez un jour un salafiste parmi nous; nous sommes ouverts et souhaitons intégrer tous ceux qui voudraient s'aligner à une politique centriste et modérée, et pourraient apporter un plus à la Tunisie», conclura Slim Riahi, en posant son regard sur les présents, comme pour voir l'impact de ses mots sur leur visage.
L'émirat pétrolier dévoile son vrai visage : chantre du wahhabisme rampant, hostile aux droits de l'homme, sponsor des mouvements jihadistes, anti-occidental, etc.
Par Michel Roche*
Lire la suite : L'image ternie du Qatar : quelles conséquences?
Après la démission ministre de la Défense Abdelkerim Zbidi, dernière personnalité indépendante du gouvernement, va-t-on enterrer, une bonne fois pour toutes, la neutralité et l'indépendance de l'Armée.
Par Moncef Dhambri
Lire la suite : Tunisie: Abdelkerim Zbidi rompt le silence pour en dire long
Sous-catégories
Page 141 sur 2437