60% des foyers tunisiens n’ont pas acheté cette année le mouton de l’Aïd Al-Adha. En raison de la hausse des prix et de la baisse du pouvoir d’achat.
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C’est ce qu’a déclaré lundi aux médias Slim Saadallah, président adjoint de l’Organisation de la défense des consommateurs (ODC). Le Tunisien ne peut plus couvrir ses dépenses habituelles et l’Aïd est arrivé à un très mauvais moment, celui de la rentrée scolaire, qui succède à Ramadan et à l’Aid Al-Fitr, périodes au cours de laquelle les dépenses des foyers augmentent, a expliqué M. Saadallah. L’augmentation de prix de divers produits de première nécessité n’a pas arrangé les choses. Evoquant l’engouement pour le mouton importé d’Espagne, pour aider à réguler le marché intérieur et éviter la spéculation et la hausse des prix, M. Saadallah a affirmé que les prix de ces moutons étaient bien étudiés et c’est pour cette raison que toute la quantité importée a été vendue. Z. A.
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