Une convention portant sur la norme halal a été signée par le chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh et Diwen Al Iftaa (Office de la fatwa), entrée récemment en activité sur la proposition de Hamda Saïed, le nouveau mufti de la république, un extrémiste religieux nommé par le président provisoire Moncef Marzouki à la place du très modéré Othman Battikh (Lire le texte de la convention).

Selon Lotfi Ben Saïdane, responsable des relations extérieures à l’Institut national de normalisation et de la propriété industrielle (Innorpri), qui intervenait sur Mosaïque FM, cette norme concernera non seulement les viandes et les produits cosmétiques, mais aussi dans les produits d’emballage, du conditionnement, et touchera même le tourisme, comme cela existe déjà en Turquie et en Malaisie.

Selon la même source, le label halal est très demandé même par les non musulmans et les produits halal tunisiens seront aussi destinés à l’exportation.

Sur son site web, l’Innorpi indique avoir engagé, avec Diwen Al Iftaa «un processus de certification des produits et service halal dans le cadre des attributions qui leurs sont conférées par la la loi n° 2009-38 du 30 Juin 2009 relative au système national de normalisation. Et le décret n°107 du 06 Avril 1962».

Le site explique que le label national halal de l’Innorpil «est une marque de conformité qui s’applique à plusieurs règlements techniques particuliers qui touchent une panoplie de produits et de services certifiés halal sur la base de spécifications techniques particulières et des principes, des lois et des règles de l’Islam.»

Le site ajoute qu’«un premier Règlement Technique Particulier relatifs aux Produits et Services Alimentaires halal a été établi en réponse à la demande accrue des entreprises tunisiennes exportatrices de produits alimentaires, et en réponse à une demande des marchés extérieurs de la Tunisie».

Z. A.