Les prix des boissons chaudes dans les cafés ne seront plus fixés par l’Etat à partir de janvier 2015. C’est, donc, au consommateur de faire jouer la règle de la concurrence.
Un accord a été conclu, aujourd’hui, mercredi 13 août 2014, entre la Chambre nationale des propriétaires des cafés, affiliée à l’Utica (centrale patronale), et le ministère du Commerce et de l’Artisanat pour la libéralisation totale des prix du café et du thé à partir de l’année prochaine. Bientôt, donc, chaque gérant de café ou de restaurant sera libre de fixer les prix des boissons chaudes qu’il servira dans son établissement et le consommateur sera, par conséquent, libre d’accepter ou non. Selon le président de la Chambre, Faouzi Hanafi, la décision a été prise lors de la réunion, hier, mardi, 12 août 2014, qui a rassemblé la profession et les autorités de tutelle. Elle s’inscrit dans le cadre du procès-verbal signé en 2012 qui stipule la libéralisation, dans une première étape, de trois variétés de boissons («express», «direct» et «capucin»). Par ailleurs, les deux parties ont convenu de porter les prix des tasses de thé, de café filtre et de café crème à 500 millimes. M. Hanafi a indiqué, à ce propos, que le prix d'une tasse de thé et celui d'un café filtre est estimé, actuellement, à 310 millimes, alors que celui d'une tasse de café crème est de 330 millimes. Faouzi Hanafi a, par ailleurs, fait savoir qu'un accord a été conclu avec le ministère du Commerce et de l'Artisanat pour engager les propriétaires des cafés à afficher les prix des différentes variétés de boissons chaudes sur les façades extérieures de tous les types de cafés. Il a expliqué que cette mesure vise à lutter contre la vente conditionnée, évoquant, dans ce contexte, les réclamations des clients relatives à ce phénomène dans certains cafés classés qui exigent des produits spécifiques, ainsi que le non affichage des prix des boissons chaudes. Z. A. |
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