«Billet d’humeur» inspiré par le malheureux incident qui a endeuillé la Tunisie, à présent «déconseillée» aux ressortissants américains aux côtés du... Soudan (on aura tout vu).

Par Henri Diacono*

Il a suffit, au cœur de la plus grande démocratie du monde (ou supposée telle),  qu’une bande d’idiots ou plutôt de c…, gros de préférence, fassent en catimini une toute petite vidéo à leur image de demeurés, à la limite du porno le plus vil, puis que d’autres imbéciles, des  journalistes, c… donc, s’en emparent et en fabriquent des scoops, qui n’en étaient pas, et qui ont traversé la planète à la vitesse de la lumière, pour que de l’autre côté des mers, des hordes de c… différents, ignares pour la plupart, casseurs et voyous dans l’âme, manipulés par moins c… qu’eux , se lancent dans le feu et le sang, semant la mort autour d’eux.

Très vite, des journaleux, pisse copies que l’on croyait sérieux mais qui eux aussi sont devenus stupides à la limite de la c…, se mettent à déblatérer par la plume et micros  caméras interposés, criant à la «guerre des civilisations» ou «des religions» comme au bon vieux temps des papes sanguinaires et des armées de croisés.

Le monde dit moderne serait-il devenu un monde de c…? L’homme en tant que tel le serait-il devenu ou le serait-il resté depuis l’époque des cavernes?

Hélas tout porte à le croire.

Car il n’y a pas que dans le domaine des croyances que le descendant d’Eve et Adam fasse preuve d’imbécilité criminelle. A voir gesticuler et montrer les dents depuis des décennies les chefs de toutes les nations, à voir leur incapacité à vaincre le mal, le démon qui coule dans le sang des dominants qui, tels des vampires, sont assoiffés de richesses, à les voir se dépêtrer dans des lois et conférences qui s’empilent et qui ne sont que des emplâtres, force est d’admettre que les peuples sont hélas dirigés par une hiérarchie de c….

Il y a les c… supérieurs, ceux qui sont au service du pouvoir occulte, le vrai, puis les  c… authentiques, ceux dont l’intelligence ne dépasse pas la lisière de leur képi, casquette, turban, chapeau ou même leur chevelure.

Les uns et les autres sont dangereux et ce sont eux qui déclencheront le cataclysme, cette façon de vivre (et mourir) que l’homme, ce triste crétin, aime tant pratiquer depuis qu’il n’est plus un singe.

Et peut-être suis-je un c… également? A vouloir, en effet,  crier dans l’immense désert encore et encore, depuis tant d’années, contre les c…, je ne suis pas loin de le devenir.

* Journaliste retraité, natif de Tunisie où il s'est réinstallé, voilà une quinzaine d’années.