Le «couple» Marzouki-Badi ne cesse de nous «gratifier» par des faits et gestes qui dénotent un manque de savoir-vivre et savoir-être, un mauvais goût et un comportement digne de barjos.
Par Nadia Baccar
Alors que Mme Badi s'affiche fiérote à côté des baskets de Leila, Marzouki s'exulte en arborant un chèque à la manière d'un turfiste du dimanche en dénigrant les efforts des «siens» et en glorifiant ceux du Qatar.
Le président-mendiant
Auparavant Mme Badi a mis en demeure le député Najla Bourial allant même à la menacer de poursuites pénales alors que M. Marzouki menaçait certains laïques de guillotines et de potences.
Je ne peux relater tous les exploits de ce tandem qui ne cesse de faire préjudice à un Etat qui aurait tout connu. Grandeur avec Bourguiba, qui discutait des affaires du monde, il y a de cela 40 ans, avec John Kennedy, et décadence avec Marzouki qui joue au président-mendiant.
De mémoire, jamais nos rues n'ont été prises d'assaut par autant de mendiants. Normal, puisqu'on fait désormais la manche à Carthage!
Un «couple» à la présidence
Comme le ridicule ne tue pas, plusieurs chroniqueurs prévoient la nomination future de Mme Badi à la présidence, en remplacement de Imed Daimi, chef de cabinet du président (heureusement) provisoire de la république, ce qui a relancé les rumeurs de «la demande en mariage» concernant ledit «couple». En tout cas, avec la pathétique troïka au pouvoir, on peut s'attendre à tout y compris de voir M. et Mme sous le même toit. Celui de la république désormais bananière. N'est-ce pas Cheikha Moza?
Ainsi la fonction de président de la république ou de ministre est, à jamais, désacralisée, maigre consolation.