Le président provisoire de la république, Moncef Marzouki «ne cèdera le pouvoir qu’à un président élu» et «conformément à la constitution et aux délais définis par la loi électorale».
C’est, en tout cas, ce qu’a déclaré Adnen Mansar, porte-parole de la présidence provisoire de la république, à la chaîne Al-Moutawasset, ajoutant que «dans tous les cas, le président Marzouki ne cédera la présidence à aucune personnalité qui viendrait dans le cadre d’une hypothétique transaction entre les leaders de partis politique». «Le président Marzouki cédera la présidence conformément à la constitution et aux délais définis par la loi électorale ou l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE)», a encore expliqué M. Mansar. M. Marzouki et ses collaborateurs craignent un accord entre Ennahdha et les partis de l’opposition réunis au sein du Front national du salut (FSN) et qui se traduirait par la mise en place d’un nouvel exécutif, avec un nouveau président provisoire... Béji Caïd Essebsi, par exemple. L'hypothèse a été évoquée en coulisses, même si les intéressés (Ennahdha et Nida Tounes) démentent qu'elle ait été évoquée lors des discussions visant à déblayer le terrain pour la reprise du dialogue national.
I. B. . |