Le 26/12/2012, je t'ai entendu gémir que tu as beaucoup trop de clients: tu as refusé de m'embarquer sur le vol TU635 Paris/Djerba au retour de Noël pour cause de survente et tu as très mal assuré mon réacheminement avec tes copains de Tunisair Express.

Vu que tes avions sont archipleins, ta santé financière doit donc être excellente: je n'ai pas hésité la moindre seconde à faire valoir mes droits. Et là, nouveau drame en mars 2013! Ta réponse est une véritable provocation, puisqu'elle est basée sur un honteux mensonge (retard à l'enregistrement).

Après une rencontre dans tes beaux bureaux parisiens, tu as choisi de revoir vite fait ta position: ce serait en effet dommage de se fâcher avec un client encarté Fidelys de niveau supérieur depuis plus de 10 ans alors que tes affaires vont en fait vraiment très mal...

On a fait un deal à ton avantage: j'abandonne mes 400€ du règlement européen contre un aller/retour gratuit DJE/ORY/DJE en Business.

Mais depuis ce jour là, ma Gazelle préférée, tu joues la montre. Ce fameux billet, je l'attends toujours malgré tes promesses répétées.

M'aurais-tu donc honteusement menti une seconde fois?

Alors, puisque ces soucis financiers dont tu nous rabâches à longueur de journaux semblent être un délire de journalistes contre-révolutionnaires vu que tu te permets de laisser sur le tarmac tes plus fidèles clients sans jamais t'en excuser: 1 an après, jour pour jour, le 26/12 2013: Bonjour Nouvelair Tunisie! Et comme je voyage souvent, il y a quelques jours c'était déjà: Bonjour Syphax Airlines!

Meilleurs voeux 2014 à tous mes vrais amis de Tunisair, en espérant que vos décideurs auront rouvert le dossier (n°18 à Tunis et n°24 à Paris) et seront revenus à la raison afin de pouvoir vous les souhaiter prochainement au sol mais aussi à bord de vos appareils.

* Directeur d’ICT Mediterranea, prestataire de services externalisés nearshore en Tunisie, spécialiste des technologies de l’information et de la communication.