Najla-Harrouche-MoallaImpressions sur la visite effectuée, samedi, par la ministre du Commerce et de l’Artisanat, Najla Harrouch Moalla, au marché Bab Jedid à Sousse.

Par Pr. Ridha Hamdane*

Hier matin, au marché Bab Jedid à Sousse, je fus surpris en garant ma voiture pour faire mon marché par le nombre très important et très inhabituel des ouvriers qui étaient en train de nettoyer au peigne fin tous les accès au dit marché. Tous les accès? J’exagère; c’était juste la rue où les voitures de la ministre, et des «officiels» qui l’accompagnaient allaient se garer.

Impressionné également par le déploiement inhabituel de la police surtout à l’intérieur du marché où des échauffourées entre les marchands et les contrôleurs de prix se produisirent.

Il faut noter, par ailleurs, que les contrôleurs n’étaient connus que par les seuls marchands mais que pour le citoyen, ils n’avaient aucun signe distinctif. Bref, il fallait faire vite et afficher, une fois n’est pas coutume, les prix de la marchandise exposée.

Une petite banderole, pas très visible d’ailleurs, en haut de la porte d’entrée du marché souhaitait de la part de l’Utica, la bienvenue à la ministre. C’est juste en quittant le marché vers 9 heures que j’ai vu madame la ministre rentrer au marché avec une cohorte d’officiels qu’on reconnait toujours avec leurs costumes très foncés.

Franchement, je ne savais ni ne comprenais ce qu’elle était venue faire car on la sentait quand même assez lointaine. Cependant, elle était bien habillée, petite veste et pantalon bleus et chemisier blanc un peu décolleté. Elle a beaucoup de charme et inspire du respect. Elle est quand même aussi, au-delà de ses compétences, la fille de son père, l’ancien ministre Mansour Moalla.

J’ai insisté sur le côté vestimentaire car à Sousse, en allant justement au marché Bab Jedid, nous disposons de vêtements et de chaussures spéciaux qu’on ne porte qu’en allant à ce marché et qu’on s’empresse d’enlever avant d’aller travailler.

On ne peut tout de même pas aller travailler avec des vêtements qui puent le poisson. C’est le seul conseil que j’aurais donné à madame la ministre avant d’aller à ce marché pour ne pas lui causer de désagréments pour le beau tailleur qu’elle portait et qui lui allait très bien d’ailleurs.

* Faculté de Pharmacie de Monastir, membre de l'Académie nationale de pharmacie de France.

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