Trop c’est trop! Cela fait plus deux mois qu’on demande à Tunisair et aux autorités de l’Etat d’anticiper l’inflation à deux chiffres des tarifs aériens. Aujourd’hui, 7 juillet pas grand-chose n’a été entrepris si bien que le préjudice pour le pays commence à compter: des dizaines de milliers de Tunisiens de l’étranger ne pourront pas rentrer au pays cet été soit plusieurs dizaines de millions de devises en moins pour le pays. Notre pays n’avait pas besoin de cette hémorragie supplémentaire!
Les compagnies aériennes imposent leur loi
Retour en arrière sur une catastrophe aussi prévisible qu’évitable. Face au marasme du tourisme en Tunisie, les tours opérateurs étrangers décident un à un d’annuler leurs vols charters vers le pays. Conséquences directes: 50% de vols charters vers la Tunisie en moins pour cet été, des disponibilités principalement en vols réguliers à des prix «caviar»… Jugez plutôt un Paris/Tunis en A/R, du 11 au 31 juillet, ne vous coutera que 1.335 euros (2.500 DT) sur Tunisair contre au maximum 500 euros (950 DT) l’année dernière. Ajouté à cela, l’emballement des réservations «last minute» chez les touristes et les Tunisiens de l’étranger et vous obtenez, pour l’Europe et le Moyen Orient, des niveaux de prix pour la Tunisie tristement historiques. En cause, les stratégies «yield management» des compagnies aériennes qui dictent ainsi leur loi: peu de capacité + beaucoup de demandes = prix «caviar».
Patriotisme et business
Face à cette logique 100% financière, les appels citoyens de détresse des Tunisiens de l’étranger, partout dans le monde, souhaitant rentrer au pays à des prix raisonnables, sonnent bien creux. Portant, dans cette affaire, patriotisme et business sont facilement conciliables.
Fragilisée financièrement, la compagnie nationale Tunisair applique la politique des petits pas. Sa stratégie 100% financière consiste à ne rajouter des vols supplémentaires qu’une fois le dernier siège vendu, faisant ainsi fi des milliers de concitoyens restés sur le carreau car ne pouvant pas se payer un billet correspondant pour certain à un mois de leur salaire.
Depuis plusieurs semaines, tous nos appels aux autorités compétentes sont restés vains. Seuls les ministres Mohamed Ennaceur (Affaires sociales) et Mehdi Houas (Commerce et Tourisme), ont pris quelques initiatives. Ce dernier s’est saisi personnellement du dossier et compte très rapidement trouver une solution.
L’urgence est là et se compte en jours. La solution est pourtant simplissime: ajouter des vols et contribuer ainsi à augmenter les capacités; ce qui fera baisser les prix et rendra le sourire à des dizaines de milliers de concitoyens actuellement à quai.
Après cette crise, nul doute que les attentes autour de l’Open Sky (libération du transport aérien) prévu en 2012 seront plus fortes. Oui! La saison 2011 vient de montrer que les intérêts des compagnies aériennes (même quand elles sont publiques), les intérêts des voyageurs et les intérêts de notre pays ne vont pas toujours dans le même sens.
Cet été voyagez en Tunisie au prix de l’Australie
Coup de gueule de Samir Bouzidi, directeur du magazine ‘‘00216 Mag’’ et initiateur de la campagne «Cet été, je rentre», visant à encourager les Tunisiens résidents à l’étranger à rentrer pendant les vacances d’été.
Trop c’est trop! Cela fait plus deux mois qu’on demande à Tunisair et aux autorités de l’Etat d’anticiper l’inflation à deux chiffres des tarifs aériens. Aujourd’hui, 7 juillet pas grand-chose n’a été entrepris si bien que le préjudice pour le pays commence à compter: des dizaines de milliers de Tunisiens de l’étranger ne pourront pas rentrer au pays cet été soit plusieurs dizaines de millions de devises en moins pour le pays. Notre pays n’avait pas besoin de cette hémorragie supplémentaire!
Les compagnies aériennes imposent leur loi
Retour en arrière sur une catastrophe aussi prévisible qu’évitable. Face au marasme du tourisme en Tunisie, les tours opérateurs étrangers décident un à un d’annuler leurs vols charters vers le pays. Conséquences directes: 50% de vols charters vers la Tunisie en moins pour cet été, des disponibilités principalement en vols réguliers à des prix «caviar»… Jugez plutôt un Paris/Tunis en A/R, du 11 au 31 juillet, ne vous coutera que 1.335 euros (2.500 DT) sur Tunisair contre au maximum 500 euros (950 DT) l’année dernière. Ajouté à cela, l’emballement des réservations «last minute» chez les touristes et les Tunisiens de l’étranger et vous obtenez, pour l’Europe et le Moyen Orient, des niveaux de prix pour la Tunisie tristement historiques. En cause, les stratégies «yield management» des compagnies aériennes qui dictent ainsi leur loi: peu de capacité + beaucoup de demandes = prix «caviar».
Patriotisme et business
Face à cette logique 100% financière, les appels citoyens de détresse des Tunisiens de l’étranger, partout dans le monde, souhaitant rentrer au pays à des prix raisonnables, sonnent bien creux. Portant, dans cette affaire, patriotisme et business sont facilement conciliables.
Fragilisée financièrement, la compagnie nationale Tunisair applique la politique des petits pas. Sa stratégie 100% financière consiste à ne rajouter des vols supplémentaires qu’une fois le dernier siège vendu, faisant ainsi fi des milliers de concitoyens restés sur le carreau car ne pouvant pas se payer un billet correspondant pour certain à un mois de leur salaire.
Depuis plusieurs semaines, tous nos appels aux autorités compétentes sont restés vains. Seuls les ministres Mohamed Ennaceur (Affaires sociales) et Mehdi Houas (Commerce et Tourisme), ont pris quelques initiatives. Ce dernier s’est saisi personnellement du dossier et compte très rapidement trouver une solution.
L’urgence est là et se compte en jours. La solution est pourtant simplissime: ajouter des vols et contribuer ainsi à augmenter les capacités; ce qui fera baisser les prix et rendra le sourire à des dizaines de milliers de concitoyens actuellement à quai.
Après cette crise, nul doute que les attentes autour de l’Open Sky (libération du transport aérien) prévu en 2012 seront plus fortes. Oui! La saison 2011 vient de montrer que les intérêts des compagnies aériennes (même quand elles sont publiques), les intérêts des voyageurs et les intérêts de notre pays ne vont pas toujours dans le même sens.