Le nouveau directeur général du sport traîne un casserole: il avait agressé, durant l’été 2007, le chef de la délégation de l’équipe nationale de judo, à la suite d’une altercation à l’aéroport Roissy-Charles-De-Gaule.
Mongi Kachouri, maître assistant, vient d’être désigné directeur général du sport en remplacement de Abdelmajid Senoussi, nommé directeur général de l’Observatoire national du sport.
Dans un communiqué, publié lundi, le ministère de la Jeunesse et des sports indique que «ce remaniement à la tête de la direction générale du sport s’inscrit dans le cadre du suivi et de l’évaluation du sport tunisien ainsi que de l’instauration de nouveaux mécanismes d’action». Il ajoute que «cette mesure sera suivie d’autres décisions qui seront annoncées ultérieurement». Traduire : d’autres têtes tomberont et de nouveaux promus se pressent au portillon.
Jusque là rien à dire, sauf que le communiqué ne s’attarde pas sur le parcours du nouveau promu, Mongi Kachouri, qui, en juillet 2007, s’est illustré de bien étrange manière. M. Kachouri, était alors entraineur national de judo et il est censé, en tant qu’éducateur, donner le bon exemple. A la suite d’une altercation avec le chef de la délégation tunisienne, à l’aéroport Charles-De-Gaulle, au retour de l’équipe nationale, il a perdu totalement son self-contrôle et a agressé ce dernier.
Saura-t-on jamais ce qui a déclenché cette bagarre? Reste que l’affaire fit alors couler beaucoup d’encre et suscita la réprobation dans les milieux sportifs. Ce qui a amené le conseil de discipline de la Fédération tunisienne de judo à résilier le contrat de M. Kachouri en tant qu’entraîneur national de la sélection senior hommes et de le suspendre de toutes les activités de judo pendant une année.
Et c’est Abdelmajid Senoussi, celui-là même à qui il succède aujourd’hui, qui avait été chargé d’assurer l’intérim.
I. B.