Les derniers échos du mercato hivernal ne cessent d'apporter leurs lots de surprises. A trois jours de la clôture du marché des transferts, l'EST et le CA ont déjà fait le vide derrière...

La grosse surprise de ce mercato est incontestablement l'attitude passive de l'Etoile du Sahel qui, contrairement à ses habitudes, se laisse cette fois-ci se marcher sur les pieds sans pouvoir réagir.

Aux dernières nouvelles, Lamjed Chehoudi et Chamseddine Dhaouadi viennent d'être engagés par l'Espérance de Tunis et les dirigeants de l'Etoile n'ont pas hésité à libérer ces deux joueurs, moyennant la somme totale de 1,1 milliard.

Est-ce le début du déclin de l'Etoile?

D'habitude, les grandes équipes, celles qui jouent pour les titres, ne se font jamais de cadeaux, essayant chacune de se renforcer plus que les autres. Or, les données changent cette saison pour le club phare du Sahel. Avec un déficit qui se chiffre par milliards, les dirigeants n'ont plus le choix. Le président du club a sonné à plusieurs reprises l'alarme, mais ceux qui avaient l'habitude de mettre la main aux poches ne l'ont pas fait pour de diverses raisons.

Dès lors, le départ des meilleurs joueurs vers les rivaux directs en championnat ne constitue plus une «offense» même si les supporters ont exprimé leur amertume et leur opposition à ces transferts et ils continuent de déplorer la situation très difficile de leur club.

Certains se demandent déjà si c'est vraiment le prélude à un déclin annoncé depuis les crises à répétition que vit l'Etoile depuis deux saisons. Les évènements semblent leur donner raison, mais, au fait, le président actuel a-t-il vraiment les moyens d'éviter ce qui s'est passé au mercato? Lui a-t-on tendu une main pour essayer de sauver les meubles ?

Marouen El Mehdi