Après l’Espérance sportive de Tunis (EST), c’est au tour du Club athlétique bizertin (CAB) de dénoncer les accusations portées contre son ancien joueur Hamda Ben Daoulet dans le ‘‘Livre noir’’ publié par la présidence provisoire de la république.
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Invité par Al-Moutawasset TV, chaine progouvernementale, Mehdi Ben Gharbia, président du CAB et député de l’Alliance démocratique, est revenu sur le contenu du ‘‘Livre noir’’ censé dénoncer le système de corruption de l’ancien régime. Selon lui ce livre a porté atteinte à plusieurs personnes innocentes et ne sert pas la transition démocratique, surtout par la méthode diffamatoire choisie par la présidence provisoire de la république. «Hamda Ben Daoulet est un symbole à Bizerte. On a écrit dans l’un des passages du livre qu’il a été interrogé un jour sur ce qu’il pensait de Ben Ali. Il a répondu qu’il était extraordinaire. Mais que voulez-vous qu’il réponde, à cette époque-là ? Que Ben Ali était mauvais et qu’il fallait le changer?», a déclaré M. Ben Gharbia. Et d’ajouter que «Marzouki aurait dû ne citer aucun club sportif, au moins par égard pour les supporters». Le comité directeur du CAB a, dans un communiqué, exprimé son soutien au joueur Hamda Ben Daoulet qui a «toujours joui d’une bonne presse». «Il a été irréprochable pendant Toute sa carrière jalonnée de grands moments», ajoute le communiqué. Z. A. Illustration: Mehdi Ben Gharbia. |
