L’entraîneur tunisien Faouzi Benzarti a réussi un exploit historique en conduisant le Raja Casablanca, champion du pays hôte, en demi- finales de la Coupe du monde des clubs de football Maroc-2013 (11-21 décembre).
Le Raja est arrivé à ce niveau de la compétition en battant, samedi soir, à Agadir le club mexicain de Monterrey FC, champion de la Concacaf, par 2 buts à 1 après prolongations, (1-1 temps réglementaire). Les Marocains ont été les premiers à ouvrir le score par Chemseddine Chtibi (24e) avant que les Mexicains n’égalisent par l'Argentin Jose Maria Basanta (53e). Le but de la qualification des Rajaouis a été l’œuvre de l'Ivoirien Koukou Geuhi aux prolongations (95e). En demi-finales, mercredi à Marrakech, le Raja de Casablanca, qui dispute sa deuxième Coupe du monde, affrontera Atletico Mineiro, champion de la Coupe Libertadores (Amérique du Sud). Faouzi Benzarti n’est pas étranger à cet excellent parcours des Marocains dans une compétition aussi relevée. Le coach tunisien a pris les rênes de l’équipe en catastrophe, quelques jours seulement avant le début de la compétition, et il a su préparer mentalement les joueurs pour leur inculquer cette mentalité de gagneurs qui le caractérise. Benzarti n’a certes pas de baguette magique, mais c’est un homme d’expérience, qui a mené de grandes équipes à des sacres nationaux et continentaux. Ancien entraîneur de la sélection tunisienne, de l’Espérance de Tunis (EST), du Club africain (CA), de l’Etoile sportive du Sahel (ESS), du Club sportif sfaxien (CSS), de L’union sportive monastirienne (USM) et du Club athlétique bizertin (CAB) – excusez du peu ! –, il a su, en peu de temps, revigorer l’équipe casablancaise et la mettre sur orbite. Il a aussi, du même coup, pris sa revanche sur les équipes tunisiennes qui l’ont remercié au cours des dernières années pour manque de résultat, notamment l’Espérance et le CA. Parions qu’il sera accueilli comme le messie à son retour du Maroc. Ainsi va le football, entre espoir, euphorie et désillusion... Entre triomphe et déconvenue. I. B. |