Le onze national tunisien n’aura pas la tâche facile dans les éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui se déroulera au Maroc du 17 janvier au 8 février, 2015. Dans le groupe G, les Aigles de Carthage seront confrontés à deux adversaires de taille, l’Egypte et le Sénégal.

Ainsi en a décidé le tirage au sort de la compétition qui a eu lieu, hier au siège de la CAF au Caire, sous la conduite de la légende du football égyptien Hassan Chehata.

Le 3^e adversaire de la Tunisie pour la qualification ne sera connu qu’à l’issue des deux tours préliminaires qui se joueront entre le Burundi, le Botswana, la République Centrafricaine (RCA) et la Guinée Bissau.

Les 3 équipes déjà connues de ce groupe G vont devoir user de solides arguments pour convaincre. De fait, leurs prestations, ces dernières années, ont quelque peu laissé à désirer. L’Egypte a raté les phases finales des CAN 2012 (Gabon et Guinée équatoriale) et 2013 (Afrique du sud). Le Sénégal a été absent des éditions 2010 (Angola) et 2013 (Afrique du sud) de la CAN. La Tunisie, elle, n’a toujours pas réussi à faire oublier à son public l’élimination dès le premier tour de la CAN 2013.

Réagissant à chaud aux résultats du tirage, le coach égyptien Chawqi Gharib ne pouvait qu’afficher l’assurance qui s’impose en pareilles circonstances.

«Je me suis fixé un objectif bien précis: celui d’atteindre les phases finales de la CAN du Maroc», a déclaré Gharib, qui a longtemps été assistant de Hassan Chehata, lors des brillantes campagnes africaines des Pharaons. Pour Gharib, «les noms de nos prochains adversaires importent peu. Ce qui compte pour nous, c’est de reprendre un titre que nous avons raté depuis 2010», rapporte le site ‘‘Kingfut.com’’.

«Nous envisageons les clashs de septembre prochain avec sérénité et nous disposons d’un programme de préparation bien clair que nous soumettrons, dans les jours à venir, à la Fédération égyptienne de football», a ajouté le successeur, depuis l’an dernier, de l’américain Bob Bradley, qui a été contraint de quitter l’Egypte sur la pointe des pieds...

Marwan Chahla