Moez-Ben-CherifiaL'Espérance de Tunis a été battue, samedi soir à Radès, par l'ES Sétif, 2 à 1, en match comptant pour la 1ère journée de la Ligue des champions d'Afrique (Groupe B).

Empruntée, timorée, méconnaissable, subissant le pressing haut des Algériens, l’Espérance s’est montrée incapable de développer son football habituel tout en mouvement et en pénétration.

L’équipe de Bab Souika a étrangement subi l’ascendant de l’ES Sétif pendant toute la durée du match et n’a, à aucun moment, donné l’impression d’être en mesure de se révolter pour redresser la barre.

Menés 1 à 0 à la mi-temps, grâce à un but de Rachid Nadji (24e), les coéquipiers de Darraji, muselé et incapable de se défaire du marquage strict de ses adversaires, à l’image aussi du Camerounais Njeng, esseulé et maladroit, se sont laissés cueillir dès l’entame de la seconde mi-temps, après une lourde bévue de Mohamed Ben Mansour, qui a carrément donné la balle au virevoltant attaquent algérien El Hedi Belameiri, qui ne s’est pas fait prier pour aller battre Moez Ben Chrifia (48e).

Le gardien «sang et or» est cependant le seul Espérantiste à avoir sorti un grand match sauvant son équipe d’une plus grande déroute.

Le but de Driss Mhirsi à la 53e aurait pu constituer un déclic et libérer l’équipe. Il n’en fut rien. L'Espérance ST était, samedi soir, l’ombre d’elle-même, au point de s’être laissée outrageusement dominer par des joueurs algériens survoltés par la réussite. Leur audace, qui a consisté à presser les Espérantistes chez eux, a finalement donné ses fruits.

L'autre match du groupe opposera, aujourd’hui, dimanche 18 mai, à Sfax, le CS Sfaxien à Ahly Benghazi (18h00).

I. B.

Illustration : Le gardien Moez Ben Cherifia, le seul Espérantiste à avoir honoré son contrat.

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