Des lettres, mails, fichiers bancaires et échanges de documents confirment l’«achat», par le Qatar, en décembre 2010, de l’organisation de la phase finale du Mondial 2022.
Les accusations sont lourdes et la FIFA fait encore la sourde oreille et tarde à réagir à ce méga scandale qui fait des gorges chaudes dans le monde du football. Et pas seulement... Dans son édition du dimanche 1er juin, le ‘‘Sunday Times’’, a publié des documents démontrant l’implication de l’ancien président de la Confédération asiatique de football, le Qatari Mohammed Bin Hammam, dans ce scandale de corruption à grande échelle. Les documents montrent que ce dernier a influencé les votes pour que le Qatar, un petit pays sans passé footballistique, se fasse attribuer l’organisation de la Coupe du Monde de football en 2022. Selon la même source, le Qatar a dû dépenser la bagatelle de 5 millions de dollars pour avoir l’appui d’une douzaine de personnes influentes au sein du football mondial. Parmi les bénéficiaires du bakchich de l’émir du Qatar, le ‘‘Sunday Times’’ cite Jack Warner, ancien vice-président de la FIFA (qui aurait reçu de 1,2 million d’euros) et Reynald Temari, ancien représentant de l’Océanie (300.000 euros). Une affaire à suivre… Z. A. |
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