Ooredoo Tunisie et la FTB ont noué un partenariat de 4 ans pour le meilleur du... basketball. Un sport de géants à promouvoir passionnément...
Par Zohra Abid
Pour le basketball tunisien, l'heure de vérité a sonné, puisque, 28 ans après, la Tunisie s'apprête à accueillir de nouveau, entre le 29 août et le 15 septembre 2015, le Championnat d'Afrique des nations de basketball, une compétition ô combien exigeante que le Six tunisien a les moyens et, surtout, l'ambition de remporter.
Parole de champions
La Fédération tunisienne de basketball (FTB) est donc appelée à redoubler d'effort pour assurer une excellente préparation aux joueurs, doter le staff technique les moyens de la réussite et assurer les conditions de la bonne organisation. Et c'est à l'aune de ces urgences et de ces exigences que l'on mesure la valeur du soutien, financier et autre, que va lui apporter Ooredoo, grâce à la convention signée entre les deux parties, et qui vise deux objectifs complémentaires: aider à la promotion d'une discipline spectaculaire et qui gagne en popularité en Tunisie, et permettre à la FTB et à la sélection Tunisie de monter sur le trône de l'Afrique.
Taieb Farhat et Ali Benzarti remettent les prix aux vainqueurs.
La convention a été signée dans la soirée du dimanche 6 juillet 2014, au cours d'une cérémonie officielle à l'hôtel Regency, à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis. Mais avant la rupture du jeûne, sous les parasols et en bord de mer, les invités de Ooredoo et de la FTB ont eu droit à une démonstration de Street Basket assurée par les champions tunisiens de la discipline, Firas Lahyani, Houda Hamrouni et d'autres, de véritables acrobates qui ont charmé les présents par leurs prouesses techniques et athlétiques.
Houda Hamrouni reçoit son prix.
Firas Lahyani, rappelons-le, a remporté, le concours du Dunk à l'International Street Basket Cup Moscow Open 2014, qui s'est déroulé du 5 au 8 juin dans la capitale russe, après avoir surclassé l'Américain Demetrius Miller, le Croate Tony Vitali et le Chinois Yan Pengfel.
Ali Benzarti, président de la FTB, s'est félicité, au cours de la conférence de presse, des actions déjà menées en avec Ooredoo.
Le partenariat, qui dure depuis 5 ans, avec l'opérateur de téléphonie mobile va contribuer, selon lui, «à promouvoir et vulgariser davantage la pratique du basket sur tout le territoire tunisien. Il permettra de consolider les acquis de nos sélections nationales et de les faire progresser».
Photo souvenir des champions de Street Basket avec les responsables de FTB et d'Ooredoo.
Mieux encadrer les jeunes talents
«Après le football, Ooredoo s'associe au basketball. D'autres disciplines suivront. Mais nous ne négligeons pas le sport amateur et le sport citoyen, comme en témoigne notre sponsoring, depuis 5 ans déjà, de la Fédération tunisienne des sports pour handicapés», a déclaré Ken Campbell, directeur général Ooredoo, qui était accompagné de Taïeb Farhat, le directeur commercial de l'entreprise, ancien joueur de basket. Et le Canadien d'enchaîner avec son joli petit accent québécois: «Nous soutenons également des initiatives pédagogiques mises en place autour de la pratique du sport et faisons appel à l'expertise internationale pour mieux encadrer les jeunes talents, comme les sessions assurées par la Juventus Soccer School».
Signature de l'accord de partenariat entre la FTB et Ooredoo.
Il faut dire que l'intérêt d'Ooredoo pour le basket n'est pas nouveau. «Nous organisons annuellement depuis 2009 un tournoi de Street Basket dans différentes régions de la Tunisie. Cette initiative a d'ailleurs permis de détecter et d'encadrer deux champions du monde du 3*3 et de qualifier les meilleures équipes Junior et Senior pour la Coupe du Monde de cette discipline», a tenu à rappeler le directeur général d'Ooredoo.
Poignée de main de Ali Benzarti et Ken Campbell.
Une manière de réitérer, face à une assemblée de responsables du basket national, l'engagement de l'entreprise à aller encore plus loin dans son soutien à un sport dont le nombre de pratiquants et d'amateurs s'accroit de jour en jour. Et ce n'est pas pour déplaire à un opérateur qui, au-delà de la visibilité que donne l'opération de sponsoring, cherche aussi à être utile et à participer à l'épanouissement d'une discipline populaire et tous ceux qui la pratiquent ou la supportent.
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