L’intéressé lui-même n’a pas caché sa colère: «Il ne reste plus qu’à prendre mes cliques et mes claques pour aller vivre ailleurs. En Libye, par exemple», a-t-il lâché.

La liste de joueurs convoqués par un sélectionneur pour servir une équipe nationale de football fera toujours des malheureux et causera toujours «des torts». Celle rendue publique, hier vendredi 29 août 2014, par l’entraîneur belge des Aigles de Carthage, Georges Leekens, n’a pas fait exception à la règle.

L’omission, l’oubli ou la mise à l’écart du gardien du Club sportif sfaxien (CSS), Rami Jridi, a suscité plus que de l’étonnement.

Le sélectionneur national a expliqué que des choix devaient être faits, des décisions difficiles ont été prises et, à présent, il les assume.

Tentant de calmer les esprits, Leekens a déclaré qu’il ne pouvait en être autrement: «De la critique, il y en aura toujours. Tout simplement, il s’agit de savoir faire avec et de continuer à travailler».

Rami Jridi n’en est pas plus convaincu: «Que l’on m’explique, que l’on me fournisse les justifications de mon absence de l’équipe nationale!».

Hier, au micro de ‘‘Sport Express’’ sur Mosaïque FM, la déception de Jridi est à son plus haut point: «J’ai beaucoup attendu. Je n’en suis pas à mon report de convocation. Chaque fois, l’on me dit que mon nom a été cité, qu’il a été même retenu. Puis, soudain, l’on m’annonce qu’il va falloir que j’attende une prochaine fois. Je mérite de faire partie de l’équipe nationale. Il n’y a aucun doute sur le fait que je suis au top de ma forme».

Aigri, Rami Jridi menace: «Si ça continue ainsi, je vais finir plier bagages et aller vivre en Libye!»

Marwan Chahla