Gerard-BuscherL’entraîneur du CSHL, Gérard Buscher, ne se console pas que les supporteurs du club de la banlieue sud de la capitale sifflent ses protégés.

Hier, dimanche 31 août 2014, en 4e journée de la Ligue 1, le Stade tunisien (ST) a battu le Club sportif d’Hammam-Lif (CSHL) 2 à 1: buts marqués par Seifallah Mahjoubi (c.s.c. 12e) et Hichem Abbès (s.p. 72e), pour le ST, et Maher Ameur (s.p. 39e), pour le CSHL.

A la fin de la rencontre, Gérard Buscher n’a pas caché sa déception de voir le public hammam-lifois huer ses joueurs. Il s’étonne: «On a fait une belle deuxième mi-temps. On a tout tenté. On a marqué un but qui nous a été refusé. Un match nul nous aurait fait justice. Les dieux du football en ont décidé autrement. C’est comme cela, nous n’y pouvons rien. Sur l’ensemble du match, je trouve que nous avons été lésés, en rapport avec les efforts que nous avons fournis. Tout ce que je retiens c’est que, au bout de cette 4e journée, nous avons récolté 6 points sur 12, ce qui nous place en milieu de tableau. Et je trouve que cela, étant donné les circonstances du club, est tout à fait correct».

Et Buscher d’étayer ses propos sur la situation difficile que traverse le CSHL: «Il y a aussi des choses qui sont insupportables dans le comportement de certaines personnes du public. Qu’elles se rendent compte que j’ai des joueurs professionnels qui n’ont pas été payés depuis deux ou trois mois. Les étrangers n’ont pas touché le moindre centime. Tous ces joueurs ne disent rien. Ils n’en parlent pas dans les journaux. Il va falloir que toutes ces critiques cessent».

Visiblement excédé, le coach d’El-Hamhama ne choisit plus ses mots: «Si ces personnes viennent au stade uniquement pour nous critiquer, eh bien, qu’elles restent chez elles. Nous n’avons pas besoin d’elles».

Marwan Chahla

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