Peter Butler, le sélectionneur botswanais, se fait du souci: des problèmes financiers sont à l’origine des contrariétés du déplacement en Tunisie.
C’est qu’a rapporté, mercredi 3 septembre 2014, le quotidien en ligne botswanais ‘‘Mmegi Sport’’ (MS), qui souligne que les informations sur le périple des Zèbres botswanais se contredisent. Alors que le président de la Fédération botswanaise de football, Keith Masters, assurait que l’équipe partait le mercredi, Butler, lui, indiquait que le départ allait très probablement avoir lieu jeudi, alors que le match contre la Tunisie est prévu samedi soir. ‘‘MS’’ rappelle que les Zèbres ne sont pas au bout de leurs peines, étant ainsi contraints d’attendre jusqu’à la dernière minute une intervention du gouvernement botswanais pour débloquer la situation et faisant toujours face aux éternels problèmes de rémunérations et de primes impayés. «Nous gérons la situation comme nous pouvons. Les enfants s’en sortent bien jusqu’ici malgré toutes les difficultés. Pour l’instant, je n’ai aucune idée sur les arrangements du voyage et, d’ailleurs, je ne sais pas si des réservations ont été faites à cette fin. Depuis mon arrivée au Botswana, j’ai appris à prendre mon mal en patience et à composer avec tant de frustrations», s’est plaint Butler au ‘‘Mmegi Sport’’. Irrité par cet emportement, Keith Masters rappelle la distribution des rôles: «Que M. Butler s’occupe de la bonne préparation de l’équipe. Les questions administratives ne le concernent pas. D’ailleurs, tous les arrangements du voyage ont été faits». Sur le terrain technique, le britannique Peter Butler, 48 ans, a jusqu’ici convaincu: en dépit de contrariétés de tous genres, les Zèbres restent invaincus dans les quatre matches officiels qu’il a dirigés depuis son arrivée, en février dernier. Peut-être, à présent, les choses sérieuses commencent-t-elles pour lui: le tirage de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2015) a fait que le Botswana se trouve dans un groupe très difficile. Les Zèbres auront à faire face aux Aigles des Carthage, aux Pharaons égyptiens et aux Lions sénégalais. Marwan Chahla |
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