Une 3e sortie et un 3e faux pas pour les protégés d'Hassan Afendich: un match nul contre l'Autriche (25-25), beaucoup d'erreurs, trop de facilités et peu de conviction.
Par Marwan Chahla
Une fois de plus, le sept national tunisien a déçu hier, lundi 19 janvier 2015, lors de son 3e match du Mondial 2015 du Qatar, contre l'Autriche, avec son très laborieux 25-25 (alors qu'il avait mené d'une courte tête, 15-14, à la mi-temps).
Après leurs 2 premières défaites – contre la Macédoine et la Croatie –, les co-équipiers de Issam Tej se trouvaient dans l'obligation absolue de sauver, coûte que coûte, leur mise mondiale face à l'Autriche. Il n'en fut rien. Ce pari – facile sur le papier – n'a pas été tenu et le team tunisien n'a fait que collectionner les erreurs lors de cette 3e rencontre où tout a manqué: de fait, l'esprit, le rythme, la concentration, le collectif tout autant que l'individuel étaient absents dans la prestation des protégés d'Afendich.
La suite du parcours n'est pas totalement compromise, mais elle ne sera nullement une promenade de santé pour le sept national. Le passage au second tour n'est pas impossible, mais...
A la suite de cette prestation peu convaincante du team tunisien, le capitaine Issam Tej n'avait aucun autre choix que de positiver: «Avec ce match nul qui nous a rapporté notre premier point dans ce tournoi, nous avons en quelque sorte débloqué la situation et je pense que nos chances de passer au second tour restent grandes. Notre prochaine rencontre face aux Bosniaques va être décisive. Et contre les Iraniens, également. Nous sommes tout à fait conscients que nous n'avons plus le droit à l'erreur», a-t-il déclaré, en fin de match.
De la tension dans la maison tunisienne
Minimaliste avec son «un point, c'est toujours mieux que zéro point», Issam Tej, qui refuse de reconnaître qu'il a été, à l'image de toute l'équipe nationale, méconnaissable, a fait la promesse qu'il sera «plus que présent» lors des 2 prochains matchs.
Cet optimisme de circonstance affiché par le capitaine du sept national cache mal certains doutes sur l'apport du coaching d'Afendich qui a étonné plus d'un observateur par son manque de réactivité... et son énervement.
Il y a tension dans la maison tunisienne, à n'en pas douter. Et il y a de quoi.
Illustration: Issam Tej à terre, à l'image d'un sept tunisien à la dérive.
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