Georges Leekens estime que la qualité du jeu des Aigles de Carthage surmontera le handicap de jouer contre une équipe équato-guinéenne portée par son public.
Par Marwan Chahla
Le transfert de cette rencontre des quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015) du stade d'Ebebiyin, avec sa capacité de 5.000 spectateurs, à celui de Bata, qui peut en abriter jusqu'à 35.000, peut représenter un avantage très appréciable pour le pays organisateur.
Le coach de la Tunisie, réaliste comme à l'accoutumée, ne peut le nier: «Avec le soutien d'un public aussi nombreux et aussi enthousiaste, j'imagine assez facilement qu'ils (la Guinée équatoriale, Ndlr) doivent être aux anges», reconnait-il. «Rien ne pourra les retenir, ajoute-t-il, sauf que, nous aussi, nous voulons nous qualifier pour les demi-finales et nous y parviendrons grâce à notre football».
Même s'il reconnaît que le match sera «un sacré challenge», Georges Leekens ne se départit de son calme habituel: «Nous avons entrepris les préparations nécessaires –nous avons analysé le jeu de la Guinée équatoriale dans ses moindres détails. Et c'est ce que l'on a toujours fait. Nous ne négligeons rien. Nous ne laissons rien au hasard».
Le coach de la sélection Tunisie reconnaît que les débuts du tournoi africain n'ont pas été faciles: «Pendant deux semaines, c'était vraiment très dur – mais, en tant que sélectionneur, je me devais de garder mes déceptions pour moi-même et ne pas en parler à mes joueurs. Je n'avais pas le droit de communiquer mes craintes à mon équipe – autrement, je serais un mauvais coach».
A présent, la page est tournée et Leekens préfère positiver: «Nous sommes des gagneurs et nous croyons en notre jeu».
Le match sera joué à 20 H (heure tunisienne).
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