La Fédération tunisienne de football (FTF) a décidé de ne pas présenter des excuses officielles à la CAF... pour l’injustice qu’elle a infligée à la sélection de Tunisie!
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Réunis aujourd’hui, mercredi 4 février 2015, les membres du bureau de la Fédération tunisienne de football (FTF) ont décidé de ne pas présenter d’excuses, ni officielles ni officieuses, à la Confédération africaine de football (CAF). Celle-ci avait menacé, hier, dans un communiqué posté sur son site web, de priver la sélection tunisienne de football de la participation à la CAN 2017 si la FTF ne présente pas d’excuses pas pour le comportement de Wadiî Jari, président de la FTF, et des joueurs de l’équipe nationale tunisienne à la fin de son match contre la Guinée Equatoriale, samedi 31 janvier 2015, à Bata, dans le cadre des quarts de finales de la CAN 2015. La CAF a également annoncé, dans le même communiqué, une amende de 50.000 dollars contre les Aigles de Carthage. Les Tunisiens estiment, à juste titre, avoir été les victimes d’une injustice et d’une manoeuvre de la CAF visant à les éliminer au profit de l’équipe du pays organisateurs. Le comportement de l’arbitre mauricien Seechurn Rajindraparsad pendant toute la rencontre et le pénalty inexistant qu’il a sifflé à la 92e minutes en sont la preuve. Les médias du monde entier ont, d’ailleurs, dénoncé cette injustice et souligné les honteuses manoeuvres de la CAF dont la Zambie et la Tunisie ont déjà payé les frais, en attendant de connaitre les prochaines «victimes» d’Issa Hayatou. Demander aux victimes de présenter des excuses à leurs bourreaux, il n’y a qu’un dictateur comme Issa Hayatou, roi autoproclamé du football africain, en poste depuis... 1988, pour oser le faire. Z. A. |
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