L’Association des joueurs de tennis professionnels (ATP) a «blanchi» Malek Jaziri de toute intention répréhensible à la suite de son retrait d’un tournoi à Montpellier.
Hier, mardi 10 février 2015, l’ATP a rendu public le verdict de son enquête sur les soupçons qui avaient pesé, la semaine dernière, sur la décision prise par le champion tunisien de se retirer de son match du 1er tour de l’Open Sud de France à Montpellier l’opposant à l’Ouzbèke Denis Isomin. A la fin du premier set de cette rencontre, Malek Jaziri menait 6-3 et avait de solides chances de passer au second tour de cette compétition. Mais une blessure au coude l’a empêché de poursuivre ce match. L’ATP a vite décidé d’ouvrir une enquête, car le passage du tennisman tunisien du 1er au 2e tours l’aurait directement mené à affronter le joueur israélien Dudi Sela – et Malek Jaziri, en 2013, lors d’un tournoi à Tachkent, en Ouzbékistan, avait refusé de croiser le fer avec un autre tennisman israélien, Amir Weintraub. Après de longs échanges avec Jaziri et le staff médical du Tournoi de Montpellier, l’ATP a conclu qu’il n’avait aucun doute sur la raison avancée par le tennisman tunisien qu’il ne pouvait pas poursuivre son match contre Denis Isomin. «L’enquête a donné pleine satisfaction et la raison du retrait de Malek Jaziri (sa blessure au coude, ndlr) est tout à fait légitime. Cette affaire est donc close», déclare le communiqué officiel de l’ATP. Jusqu’à quand Malek Jaziri et les autres sportifs tunisiens vont-ils devoir jouer ainsi au chat et à la souris avec l’ATP et les autres instances du sport mondial? Cette détermination de nos sportifs, femmes et hommes, nuit indéniablement à leur carrière internationale, mais le soutien de la cause palestinienne compte également sur ce type de sacrifice. Véritable dilemme. Marwan Chahla |
{flike}