Georges Leekens ne quittera pas son poste de sélectionneur du onze national tunisien. L'offre égyptienne, bien qu'intéressante, ne lui a pas fait changer d'avis.
Par Marwan Chahla
L'entraîneur belge des Aigles de Carthage a définitivement dit non à une offre financière très intéressante qui lui a été faite par la Fédération égyptienne de football (FEF). Ce qui était, donc, une rumeur est devenu une décision tout à fait officielle.
Vendredi 27 février 2015, l'agence allemande Deutsche Presse-Agentur (DPA) avait rapporté que la partie égyptienne avait mis sur la table de ses négociations avec Georges Leekens des émoluments doubles de ce que la Tunisie offre au coach belge, mais ce dernier a choisi de garder d'«autres avantages» qu'il a pu trouver avec les Aigles de Carthage – et qu'il ne trouverait peut-être pas à driver les Pharaons.
Depuis la clôture de la dernière Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015), en Guinée équatoriale, Georges Leekens n'a jamais cessé d'être l'un des très possibles remplaçants du sélectionneur égyptien Chawki Gharib, selon les informations circulant au Caire.
Sorti de son silence, il a donc été on ne peut plus explicite sur la prolongation de son contrat avec la Fédération tunisienne de football (FTF) d'une autre année – voire plus, puisqu'il y a affinité entre les deux parties.
«J'avais déjà dit non (à l'offre égyptienne, Ndlr). Il est vrai que lorsque des offres vous sont faites, vous êtes flatté. Mais il y a d'autres éléments qui entrent en compte et qui vous font réfléchir. Le fait que mon agent ait été en discussions avec les Egyptiens ne signifiait nullement que j'allais forcément accepter cette offre égyptienne. Moi, j'ai décidé de rester en Tunisie et, depuis quelques semaines déjà, j'ai donné ma parole au président et aux membres de la FTF. L'aspect financier de ce qui m'a été proposé par l'Egypte était loin d'être négligeable, mais il y a plus important que cela», a-t-il déclaré, samedi 28 février 2015, au micro de Mosaïque FM.
Ce qui retient donc Georges Leekens en Tunisie c'est ce qu'il appelle «la manière de travailler» avec le onze national, c'est-à-dire «le respect auquel j'ai eu droit depuis que j'exerce en Tunisie (mars 2014, Ndlr). Ici, en Tunisie, je me suis bien adapté, les gens m'aiment bien. Moi aussi, j'aime bien la Tunisie et le public tunisien. Les choses sont si bien ainsi. Et par conséquent, je n'éprouve aucun besoin de changer. D'ailleurs, les négociations actuelles avec la Fédération tunisienne pourraient porter sur un contrat plus long (de 2 autres années, Ndlr)», a ajouté le coach belge.
La FEF, qui a également essuyé un refus du Français Hervé Renard, serait tentée, d'après le quotidien égyptien ''Al-Ahram'', de faire appel une nouvelle fois aux services de l'Egyptien Hassan Chehata, actuellement entraîneur du club égyptien des Arab Contractors SC.
Hassan Chehata a été le magicien égyptien qui avait enregistré avec les Pharaons l'inégalable hat-trick à la CAN – en 2006, 2008 et 2010.
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