Le nouvel entraîneur de la sélection nationale de handball, Sylvain Nouet, promet de «redonner confiance, cohérence et consistance à l'équipe de Tunisie».
Désigné à la tête du sept national pour 5 ans, moyennant un salaire mensuel de 10.000 euros (20.000 dinars), le technicien français est venu remplacer Sead Hasanefendic, limogé après le décevant mondial 2015 au Qatar. Lors de la présentation officielle du nouvel entraîneur national, mardi à Tunis, Mourad Mestiri, président de la Fédération tunisienne de handball (FTHB), a affirmé que «le choix de revenir à l'école française – après la première expérience avec Alain Portes (2009-2013) – est une décision réfléchie, et ce pour nous assister et franchir un nouveau pallier». «Cette décision intervient après avoir constaté un grand dysfonctionnement au niveau du renouvellement de l'élite, de la formation et de la structure de la fédération», a-t-il affirmé. «Nouet a été intéressé par notre projet dès qu'on le lui a présenté, lors du Mondial du Qatar, et on a finalement trouvé un terrain d'entente pour qu'il soit l'entraîneur de l'équipe A, et ce à partir du 1er juin prochain», a précisé le président de la FTHB. «J'étais à la tête de l'équipe de France pendant 13 ans et j'étais le patron du renouvellement de l'élite. Je souhaite mettre toute mon expérience au service du handball dans l'objectif de le restructurer», a indiqué, pour sa part, le nouveau coach national, qui a affirmé que son principal objectif est «de redonner de la confiance, de la cohérence et de la consistance à l'équipe tunisienne». Heureux que ce nouveau poste va le «réconcilier avec le terrain», le technicien français, qui avait été désigné auparavant à la tête de la direction technique de la FTHB, a précisé qu'il va «se concentrer sur les joueurs natifs de 2000-2001 jusqu'aux seniors en mettant l'accent sur la formation». «C'est-à-dire de reproduire l'expérience de la génération 1991, afin de créer une fondation solide pour que le handball tunisien puisse s'imposer comme une nation forte sur la scène internationale et perpétuer la présence tunisienne dans la hiérarchie mondiale», a-t-il dit. Evoquant la question de l'entraîneur-adjoint, Nouet préfère être patient. «Il y aura des entretiens qui sont en cours à la suite desquels je prendrai ma décision», a-t-il indiqué. Quant à son profil, il veut «un ou deux assistants qui soient très qualifiés, jeunes, et qui ont évolué à l'échelle internationale». «J'espère trouver des gens compétents qui travaillent ensemble dans la continuité», a-t-il conclu à ce propos. Abordant les échéances à venir, en l'occurrence la CAN-2016, prévue en Egypte, qualificative aux JO-2016, Nouet a indiqué que «ce sont des challenges difficiles qu'il tentera de remporter, mais compte tenu du visage peu rassurant de l'équipe durant le dernier Mondial, la priorité serait de redonner de la confiance aux joueurs pour qu'ils évoluent sur leur vraie valeur». «Il faut être réaliste. Je ne peux pas faire des miracles, mais il a une matière première riche et des joueurs de haut niveau que si on arrive à leur donner confiance en si peu de temps, on peut y arriver», a-t-il conclu. I. B. (avec Tap). |
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