L'arbitre Slim Belkhouas a reçu, vendredi 8 mai 2015, une lettre de menace de mort à cause d'un pénalty refusé à l’ESS contre l’EST lors de la 25e journée.
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L'arbitre a informé le bureau de la Fédération tunisienne de football (FTF), qui a décidé de porter plainte contre X et demandé une protection policière à l’arbitre. Slim Belkhouas, qui a dirigé le classico ayant opposé l’Etoile sportive du Sahel (ESS) à l’Espérance sportive de Tunis (EST), lors de la 25e journée de Ligue 1, le 23 avril dernier, à Sousse, avait refusé un pénalty (d’ailleurs fort discutable) aux Etoilés, mais il leur en a accordé un autre (tout aussi discutable). Les supporters du club de Sousse, à l’instar de sa direction, qui ne cessent de se plaindre de l’arbitrage, n’ont pas apprécié. Le président de l’Etoile, Ridha Charfeddine, a même déclaré que Belkhouas «appartient à un système corrompu». On est à la limite de l’accusation de corruption. Ce qui a contribué à créer une atmosphère délétère et une tension dans le monde du football tunisien. Il faut dire aussi que Slim Belkhouas prête le flanc à la critique. En 2013, la Direction nationale d'arbitrage (DNA) l’avait suspendu pour un mois pour faute d’arbitrage. Et en 2014, l’une de ses prestations avait été très critiquée par le Club sportif sfaxien (CSS). Y. N. M. |
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