C’est ce qu’a révélé un documentaire diffusé sur la chaîne allemande ARD, citant le témoignage d’une ancienne employée de la candidature qatarie Phaedra Almajid. Les pots de vin s’élèveraient à 1,5 millions de dollars pour le Nigérian Amos Adamu, l’Ivoirien Jacques Anouma et le Camerounais Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF) qui auraient truqué les votes.

Les soupçons de corruption pour l'attribution du Mondial 2022 au Qatar se sont multipliés depuis le l’année dernière et des appels à retirer l’organisation de l’événement à l’émirat du Golfe ont été lancé dès décembre 2014.

Le Qatar, un petit pays sans aucun passé footballistique, mais qui sommeille sur une inépuisable réserve de gaz et de pétrole, se fera peut-être retirer l’organisation si les accusations sont prouvées…

Rappelons que la désignation du Gabon comme pays organisateur de la Coupe d’Afrique des nations 2017 avait déjà suscité des critiques contre Issa Hayatou, président de la CAF depuis... 1987 et dont le nom est prononcé dans chaque affaire de corruption éclaboussant le monde footballistique. Il n’en est donc pas à son premier scandale, mais il a toujours démenti avoir reçu des «gratifications financières» pour des décisions qu’il aurait prise.

Y. N. M.