Dans leur rapport annuel, les délégués de l’enfance dénombrent 5.253 enfants victimes de diverses formes de menaces en 2011.


Ces menaces résultent de la négligence apparente et accumulée des parents (37,2%) et leur incapacité en matière de protection et de prise en charge (26,5%), ainsi que de l’absence de soutien familial suite à la perte des parents (22,5%).

Ces menaces sont attribuables aux conflits conjugaux dans 848 des cas, suivis de la pauvreté, les accidents ménagers et la violence en milieu familial.

Elle sont en général signalées par les parents ou révélées par les établissements hospitaliers, judiciaires ou sociaux.

Sur 4.698 signalements reçus, 4.619 cas de menace ont été confirmés. Les victimes ont été placées dans des institutions spécialisées. Les investigations ont suivi leur cours pour vérifier l’existence de menaces et définir leur nature dans le reste des signalements.

Selon le même rapport, les investigations confirment que 63,2% des enfants placés sous tutelle vivaient en milieu familial conflictuel ou ont perdu leurs parents. Mais la pauvreté demeure la cause principale des cas pris en charge par l’Etat (704 cas).

La prise en charge institutionnelle a été accordée, aussi, à 302 enfants illégitimes, abandonnés par leurs parents, 208 victimes de violence en milieu familial ou scolaire et 111 enfants privés de leur droit à l’éducation.

A noter par ailleurs que les délégués de l’enfance ont reçu des parents, durant la même année, 300 demandes de médiation concernant 259 enfants âgés entre 16 et 17 ans en litige avec la loi.

Les délégués sont parvenus à régler 97,3% de ces demandes, selon le même rapport.

Source: Tap.